EntredĂ©sir de nature et peur de lâabandon : quelles attentes paysagĂšres aprĂšs lâarasement des barrages hydroĂ©lectriques de la SĂ©lune ?
Camping dâArpheuilles Ă Saint-Paul-de-VĂ©zelin, Ă 15 min en voiture du chĂąteau de la Roche. Un petit coin de paradis au bord de la Loire. ActivitĂ©s : canoĂ«, pĂȘche, beach-volley, piscine
Ennovembre 2009, l'Ătat dĂ©cide de ne pas reconduire la concession au bĂ©nĂ©fice d'EDF et prĂ©voit l'effacement du barrage, ainsi que celui de la Roche qui Boit, en aval. Le dĂ©mantĂšlement a dĂ©butĂ©, sur le site, au printemps 2019, et devait s'achever, en avril 2020. CoordonnĂ©es par GPS : 48° 38' 50" Nord, 1° 24' 00" Ouest Mise Ă jour le 4/08/2022 Marie51. Retour.
suppression notamment celle du barrage de La-Roche-Qui-Boit, (barrage effacĂ© sur le mĂȘme fleuve en 2022). ABSTRACT . This study, conducted onthe SĂ©lune River (Normandy, France) within the 160 hectares of neo - valley that appeared following the removal of the large Vezins dam (36 m, built in 1932, a
Bonjour LâAAPPMA nâa pas empoissonnĂ© le barrage en 2015, en 2014 un essai avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur le Black-bass. Concernant les autres carnassiers, le sandre est trĂšs difficile Ă se procurer et les dĂ©valaisons de poissons de lâĂ©tang de Jugon (prĂ©sence de juvĂ©niles sandre et perches) en aval immĂ©diat de la digue participent au renouvellement des souches.
LAROCHE-QUI-BOIT). Le taux de sédimentation moyen calculé depuis la mise en exploitation des ouvrages a été estimé respectivement à 2,5 et 2 cm par an (7,8). Ce taux est probablement en augmentation actuellement en raison de l'eutrophisation accélérée constatée. 1.2. - Conclusions et recommandations concernant les barrages de la Sélune
xIc6ZF. Zone gĂ©ographique Les barrages par rĂ©gion Barrages de la rĂ©gion Barrage de Roche Qui Boit 50 - Manche Portfolio PropriĂ©taire / Exploitant EDF Hauteur 15,4 m Volume de la retenue 1500 milliers de mÂł RiviĂšre SELUNE Type Barrage Multi-voĂ»tes Longueur 125 m AnnĂ©e de mise en service 1919 Surface de la retenue 30 ha Surface du bassin versant 750 kmÂČ Altitude de la crĂȘte 29,22 m Usages HydroĂ©lectricitĂ© / Alimentation en eau / Loisirs Latitude Longitude
ï»żPubliĂ© le 29 nov. 2021 Ă 1716Mis Ă jour le 29 nov. 2021 Ă 1717Non, la SĂ©lune n'est pas encore le long cours tranquille promis il y a douze ans. La restauration de la biodiversitĂ© des 90 kilomĂštres de ce fleuve cĂŽtier, qui se jette dans la baie du Mont-Saint-Michel Manche, continue au contraire de faire des Ă la directive cadre europĂ©enne sur l'eau de 2000 imposant un bon Ă©tat des cours d'eau, l'Etat avait ordonnĂ© la suppression de deux barrages hydroĂ©lectriques d'EDF espacĂ©s l'un de l'autre de moins de cinq kilomĂštres et qui faisaient obstacle aux poissons de la SĂ©lune. Depuis, le chantier de destruction, d'un montant de 50 millions d'euros, cumule les de Vezin de 36 mĂštres de haut a Ă©tĂ© arasĂ© en 2020. Mais l'effacement de celui de la Roche-Qui-Boit n'a toujours pas eu lieu. Dernier alĂ©a sur le calendrier, sa vidange, prĂ©vue cet automne, vient d'ĂȘtre reportĂ©e au printemps 2022, pour limiter les risques Ă l'aval ». Cette opĂ©ration d' arasement d'ouvrages , unique en France et en Europe, va permettre le retour naturel d'espĂšces emblĂ©matiques comme le saumon de l'Atlantique et l'anguille europĂ©enne », se fĂ©licite Gilles Traimond, sous-prĂ©fet d'Avranches, Ă la manoeuvre depuis trois les bords de la SĂ©lune, l'un des tout premiers bassins Ă saumon de France, la dĂ©cision de l'Etat a pourtant suscitĂ© bien des oppositions. ActĂ©e lors du Grenelle de l'environnement en 2009, la renaturation de la vallĂ©e n'a Ă©tĂ© confirmĂ©e qu'en 2017 par Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition Ă©cologique et solidaire. Pendant des annĂ©es, les dĂ©fenseurs des constructions, tant pour l'Ă©nergie produite que pour l'activitĂ© touristique des plans d'eau, ont livrĂ© bataille devant les tribunaux. En vain. Sur le terrain, les panneaux contre le dĂ©mantĂšlement n'ont toujours pas site de Vezin aujourd'hui, aprĂšs destruction du barrage. L'eau montait auparavant jusqu'en haut du talus en du premier barrage a laissĂ© la vallĂ©e orpheline de son lac. Le site de Vezin, hier trĂšs frĂ©quentĂ©, espĂšre un nouveau dĂ©part. C'est douloureux pour tout le monde, les habitants comme les usagers. Maintenant, il faut que la vallĂ©e redevienne accessible Ă tous », a plaidĂ© Jessie Orvain, maire d'Isigny-le-Buat, devant la secrĂ©taire d'Etat Ă la biodiversitĂ©, BĂ©rangĂšre Abba, venue en octobre dernier. Car le site n'est toujours pas praticable, la vallĂ©e ne sera rĂ©amĂ©nagĂ©e pour le tourisme vert qu'Ă la fin des deux l'Ă©vacuation de ses sĂ©diments et avant sa vidange, le barrage de la Roche-Qui-Boit attend son tour. Ses travaux de destruction, tout en protĂ©geant les espĂšces, vont dĂ©buter Ă l'Ă©tĂ© 2022 pour une durĂ©e de dix mois, soit jusqu'au printemps 2023 », calcule StĂ©phane Choley, directeur EDF Hydro vallĂ©e ne pourra pas dĂ©velopper avant une activitĂ© Ă©conomique autour des randonnĂ©es, balades Ă pied, etc. Dans le budget, 5 millions d'euros sont encore mobilisables pour ce tout dernier chantier.
Lâeffacement des barrages de Vezins et la Roche-qui-Boit, annoncĂ© par Chantal Jouanno, ancienne secrĂ©taire d'Ătat chargĂ©e de l'Ăcologie, le 13 novembre 2009, va enfin permettre Ă la vallĂ©e de la SĂ©lune de retrouver sa forme dâorigine, oĂč le fleuve rejoint sans obstacle la baie du Mont-Saint-Michel et la mer, et accueille ainsi Ă nouveau ces populations de saumons, truites, aloses, lamproies... Mont-Saint-Michel SUPERSTOCK/SIPA Il s'agit donc d'un engagement du gouvernement qui va dans le sens de l'histoire. Car cette opĂ©ration, seule mesure concrĂšte en faveur de la biodiversitĂ© prĂ©vue dans le cadre du Grenelle de l'Environnement avec le projet "Trame verte et bleue", viendra conforter la rĂ©putation de ce territoire exceptionnel de paysage bocager au relief vallonnĂ©. Obstacle Ă la migration des poissons et piĂšge Ă nitrates La SĂ©lune deviendra ainsi la toute premiĂšre riviĂšre Ă retrouver la libre circulation de ses poissons migrateurs sur la totalitĂ© de son parcours. En effet, les barrages forment aujourdâhui un obstacle insurmontable Ă la migration sur un des derniers cours dâeau Ă forte biodiversitĂ© pour ces espĂšces. Outre les difficultĂ©s dâentretien quâengendrent ces barrages, leur obsolescence et leur absence dâintĂ©rĂȘt en termes de production dâĂ©lectricitĂ©[1] dans le contexte de la Manche et de Flamanville, ces derniers sont surtout dangereux pour les populations et la baie. En cas de rupture des barrages, le danger viendrait des sĂ©diments contaminĂ©s par des mĂ©taux lourds et des autres substances nocives gĂ©nĂ©rĂ©es par le rĂ©chauffement de l'eau dans les retenues lors d'Ă©pisodes de fortes chaleurs. Ces retenues forment aujourdâhui des piĂšges Ă nitrates et phosphates conduisant Ă des prolifĂ©rations pĂ©riodiques de micro-algues toxiques et donc Ă l'interdiction dâusage de l'eau pour la baignade et les loisirs nautiques. En prĂ©vision des risques sanitaires et afin de traiter les matiĂšres en suspension dans la perspective de la disparition des barrages, un investissement de 4 millions d'euros a dâores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© provisionnĂ© pour une remise aux normes d'ici Ă mi-2013. Une baie moins polluĂ©e, un avantage Ă©conomique et touristique C'est donc pour le plus grand bien des populations locales que l'Ătat s'engage Ă faciliter la mĂ©tamorphose de cette zone Ă risques pour les habitants et les activitĂ©s Ă©conomiques locales. Conserver ces barrages aurait Ă©tĂ© suivre la politique de l'autruche en laissant Ă la gĂ©nĂ©ration suivante le soin de trouver quoi faire avec ces vĂ©ritables bombes Ă retardement obligeant Ă de futures indispensables autres vidanges, avec tous les risques inhĂ©rents. Mont-Saint-Michel SUPERSTOCK/SIPA Ce dĂ©mantĂšlement sera exemplaire pour trois raisons. Tout d'abord, parce qu'il faut protĂ©ger la baie du Mont Saint-Michel d'une pollution par les sĂ©diments, qui se sont accumulĂ©s derriĂšre les ouvrages depuis 1993, annĂ©e de la derniĂšre vidange mal conçue et incomplĂšte qui a engendrĂ© une forte pollution de la baie ; Ensuite, parce que cela constituera un signal fort en Europe et dans le monde pour la restauration Ă©cologique des fleuves cĂŽtiers et la prĂ©servation des activitĂ©s halieutiques et conchylicoles [ndlr propre Ă l'Ă©levage des coquillages] dans les zones estuariennes en aval, qui sont elles aussi menacĂ©es par des pollutions lors de vidanges du mĂȘme type ; Enfin, parce qu'il obligera Ă repenser en profondeur l'amĂ©nagement du territoire de la vallĂ©e et le dĂ©veloppement de nouvelles activitĂ©s basĂ©es sur l'agriculture et le tourisme durables, avec de fortes potentialitĂ©s de retombĂ©es Ă©conomiques locales en captant une partie de la clientĂšle du Mont et de sa baie. En permettant ainsi de retrouver une riviĂšre accueillante, remise en Ă©tat avec et pour les populations locales, c'est toute une vallĂ©e qui va redevenir attrayante dans le cadre d'une promotion permanente, en faisant des "gorges" alors dĂ©sennoyĂ©es une porte d'entrĂ©e majeure vers les Ă©tendues ouvertes de la baie. Le SchĂ©ma de cohĂ©rence territorial du Pays de la Baie va ainsi pouvoir rĂ©affirmer son ambition de territoire dâexcellence et lâeffacement des barrages va participer pleinement Ă cet objectif. Isabelle Autissier, prĂ©sidente WWF France, et Serge Orru, directeur gĂ©nĂ©ral WWF France - [1] Avec une production dâune vingtaine de GWh par an, la production Ă©lectrique des barrages de Vezins et la Roche-qui-Boit ne reprĂ©sentent quâun milliĂšme environ de celle de Flamanville 17 TWh de production par an. Retour au texte.
Lâannonce de la ministre de lâEcologie, lors de sa visite en baie du Mont-Saint-Michel le 4 dĂ©cembre, est loin de ravir les Ă©lus qui depuis plus de quinze ans travaillent sur ce projet dâarasement des barrages hydroĂ©lectriques inscrit au SAGE SĂ©lune SchĂ©ma dâamĂ©nagement et de gestion des eaux, lui-mĂȘme inscrit dans lâinter-SAGE de la baie du Mont-Saint-Michel. Madame SĂ©golĂšne Royal semble savoir dire oui Ă tout le monde, rĂ©agit Michel Thoury UMP, prĂ©sident de lâinter-SAGE. Si lâon tient Ă comparer au projet de Sivens, câest du mĂȘme mĂ©tal pour ce qui est du courage politique effectivement. Au-delĂ , nous sommes dans un cas totalement diffĂ©rent. » De nombreuses expertises La ministre a demandĂ© quatre nouvelles Ă©tudes, continue lâĂ©lu du Sud Manche, sauf que depuis quatorze ans de nombreuses expertises ont Ă©tĂ© faites par le SAGE, lâAgence de lâeau Seine-Normandie et lâEtat, lâEtat qui a dĂ©cidĂ© lâarasement. » En dix ans, estime pour sa part le vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Manche et sĂ©nateur Philippe Bas UMP, sur le plan technologique, il y a eu beaucoup dâĂ©volutions. Dâautres voies sont possibles et je souligne la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tudes indĂ©pendantes, contradictoires et non univoques. » Le parlementaire sâest lui prononcĂ© contre lâarasement des deux ouvrages. Il Ă©tait avec SĂ©golĂšne Royal le 4 dĂ©cembre Elle a mentionnĂ© quâil serait paradoxal dâarrĂȘter des barrages qui fonctionnent alors quâon a tant de mal Ă en crĂ©er de nouveau. Elle a surtout compris les arguments des opposants au moment oĂč elle prĂ©sente sa loi sur la transition Ă©nergĂ©tique, il est Ă©galement paradoxal dâarrĂȘter une production hydroĂ©lectrique existante, mĂȘme modeste. » Un grave contre-sens » Les barrages de Vezins et La-Roche-qui-BoĂźt reprĂ©sentent une production hydroĂ©lectrique annuelle de 27 gigawatts heure, soit 0,04 % de la production nationale. Un potentiel dĂ©risoire », selon le collectif Les Amis de la SĂ©lune, composĂ©s dâassociations de protection de lâenvironnement mais aussi de lâunion rĂ©gionale des pĂȘcheurs de Bretagne et Basse-Normandie. Dans leur contre-argumentation, ils avancent aussi Brandir le coĂ»t du dĂ©mantĂšlement des barrages et de renaturation de la vallĂ©e 53 millions dâeuros comme un Ă©pouvantail financier est un grave contresens. Madame Royal devrait considĂ©rer que ce projet est avant tout un investissement pour lâavenir. » Faut-il rappeler que la destruction de ces barrages a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© parce quâil a Ă©tĂ© confirmĂ© quâils nuisent Ă la circulation des poissons, reprend Michel Thoury, que la stagnation dâeau a favorisĂ© le dĂ©veloppement de cyanobactĂ©ries qui libĂšrent des toxines. Et de surcroĂźt, la fĂ©dĂ©ration nationale de pĂȘche, qui a dĂ©jĂ gagnĂ© devant le tribunal administratif et en appel contre lâEtat et EDF, le concessionnaire, va maintenant porter lâaffaire devant le conseil de lâEurope ! » On nous demande de remettre en Ă©tat la qualitĂ© de lâeau pour 2015, termine-t-il. Maintenant, en bons et loyaux rĂ©publicains, si lâEtat en dĂ©cide autrement, nous nous exĂ©cuterons. Mais vous savez, chez nous il y a un dicton Il y a les disous et il y a les faisous ». » Dans un projet validĂ© en 2005, la commission locale de lâeau avait fait le choix de la prĂ©servation de lâeau et des milieux aquatiques en vallĂ©e de la SĂ©lune. En 2009, dans la continuitĂ© du Grenelle de lâEnvironnement, la ministre de lâĂ©cologie Chantal Jouanno annonçait les opĂ©rations dâeffacement des deux barrages en souhaitant une opĂ©ration visant lâexcellence environnementale. Le projet enfin sâinscrit dans une ambition Ă lâĂ©chelle de toute la baie du Mont-Saint-Michel, classĂ©e au patrimoine mondiale de lâUNESCO, pour laquelle dâailleurs de nouveaux pĂ©rimĂštres de protection sont envisagĂ©s. SĂ©golĂšne Royal sâest exprimĂ© Ă ce propos Ă©galement, invitant les Ă©lus opposĂ©s Ă cette perspective dâĂȘtre force de proposition.
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barrage de la roche qui boit