Ellese compose d’une centrale servant Ă  paramĂ©trer le systĂšme de sĂ©curitĂ©, de dĂ©tecteurs de mouvement ou d’ ouverture (portes ou fenĂȘtres) et d’une sirĂšne qui s’active en Quest ce qu’une alarme. 900 kcal / hour. 6 paricipants. Difficulty: Medium. Les alarmes: Une alarme est un systĂšme de prĂ©vention anti-intrusion. Il permet de dĂ©tecter des intrus, qui s’introduisent par infraction Ă  votre domicile ou dans votre entreprise et de les faire fuir. Un systĂšme d’alarme peut ĂȘtre dissuasif et en liaison avec un centre de tĂ©lĂ©surveillance, ou reliĂ© Lesstations de montagne des PyrĂ©nĂ©es-Orientales font actuellement l’objet d’une Ă©tude stratĂ©gique relative Ă  leur dĂ©veloppement et Ă  la structuration d’une gouvernance partagĂ©e. AprĂšs avoir dressĂ© un Ă©tat des lieux du fonctionnement et de l’ancrage territorial des stations de montagne, cet article propose des rĂ©ponses concrĂštes aux besoins du territoire sous la forme Bienqu’une escalade dĂ©sastreuse puisse ĂȘtre Ă©vitĂ©e, la capacitĂ© des belligĂ©rants Ă  gĂ©rer ce danger est loin d’ĂȘtre certaine. Le risque qu’elle se produise est nettement plus important que ce que l’on croit gĂ©nĂ©ralement. Et Ă©tant donnĂ© que les consĂ©quences d’une escalade pourraient inclure une guerre majeure en Europe et peut-ĂȘtre mĂȘme l’annihilation nuclĂ©aire, il Unealarme est un signal sonore ou visuel avertissant d'un danger. À ce titre, l'alarme est une information Ă©mise afin de provoquer une rĂ©action. L'alarme nĂ©cessite une connaissance prĂ©alable du danger. En effet, il n'y a pas d'alarme tant que le danger n'est pas connu. Étymologie. Le terme provient de l'italien all'arme, qui signifie littĂ©ralement aux armes. Quest-ce qu'un Ă©tat d'alarme. Table des matiĂšres. Un Ă©tat d'alarme est un dĂ©cret qui est pris dans un pays en cas de situation qui altĂšre et met gravement en danger la stabilit Ă© institutionnelle et la sĂ©curitĂ© d'une nation, ainsi que les institutions et les citoyens en gĂ©nĂ©ral qui y vivent. dit pays. Cela devrait ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© pour une pĂ©riode ne dĂ©passant pas quatre-vingt-dix W6qX. Alarme anti-intrusion, ce qu’il faut savoir L’alarme anti-intrusion fait partie des systĂšmes de prĂ©vention. Elle vous permet de protĂ©ger votre domicile contre les tentatives de vol et d’effraction durant votre absence. Existant en version filaire ou sans fil, l’alarme anti-intrusion s’installe aussi bien dans une maison ou un appartement que dans une entreprise. Elle se compose d’une centrale servant Ă  paramĂ©trer le systĂšme de sĂ©curitĂ©, de dĂ©tecteurs de mouvement ou d’ouverture portes ou fenĂȘtres et d’une sirĂšne qui s’active en cas d’effraction pour alerter le voisinage. Certains modĂšles disposent Ă©galement d’un transmetteur GSM qui vous envoie une alerte lorsque l’alarme anti-intrusion est activĂ©e. Le coĂ»t de ce systĂšme de sĂ©curitĂ© varie selon le modĂšle choisi, la taille de l’habitation Ă  surveiller et les fonctionnalitĂ©s recherchĂ©es. Le fonctionnement d’une alarme anti-intrusion L’alarme anti-intrusion doit ĂȘtre activĂ©e dĂšs que vous quittez votre domicile. Une fois en marche, elle recourt aux dĂ©tecteurs de mouvements et d’ouverture rĂ©partis dans les piĂšces pour s’assurer qu’il n’y a aucune tentative d’effraction. Lorsque l’un d’eux repĂšre quelque chose, l’alarme anti-intrusion s’active en faisant sonner la sirĂšne. Le son provoquĂ© fera fuir les cambrioleurs tout en alertant le voisinage qui prĂ©viendra la police. Pour profiter d’une sĂ©curitĂ© maximale, vous pouvez coupler votre alarme avec un systĂšme de vidĂ©osurveillance ou de surveillance Ă  distance. A LIRE ÉGALEMENT – L’importance dune alarme – Des systĂšmes intelligents pour une maison sĂ»re Par John J. Mearsheimer − Le 17 aoĂ»t 2022 − Source Foreign Affairs Les responsables politiques occidentaux semblent ĂȘtre parvenus Ă  un consensus sur la guerre en Ukraine le conflit s’installera dans une longue impasse et, finalement, une Russie affaiblie acceptera un accord de paix favorable aux États-Unis et Ă  ses alliĂ©s de l’OTAN, ainsi qu’à l’Ukraine. Bien que les responsables reconnaissent que Washington et Moscou peuvent choisir l’escalade pour obtenir un avantage ou pour Ă©viter une dĂ©faite, ils supposent qu’une escalade catastrophique peut ĂȘtre Ă©vitĂ©e. Rares sont ceux qui imaginent que les forces amĂ©ricaines seront directement impliquĂ©es dans les combats ou que la Russie osera utiliser des armes nuclĂ©aires. Note du Saker Francophone Nous vous prĂ©sentons la traduction d’un article tirĂ© d’un mĂ©dia grand public Ă©tasunien, Foreign Affairs, qui a fait un peu de bruit dans l’establishment car il montre les dangers de la politique va-t-en-guerre occidental. Suivi d’un deuxiĂšme article, Ă©crit par Gilbert Doctorow, un analyste alternatif spĂ©cialiste de la Russie dont nous avons dĂ©jĂ  publiĂ© quelques traductions, qui critique l’article de Mearsheimer. Cela pour vous montrer le contraste entre les deux analyses, qui se rejoignent pourtant sur le fond. Contraste qui montre l’impact que peut avoir la propagande mĂ©diatique sur les Ă©lites intellectuelles, mĂȘme les plus ouvertes d’esprit. Washington et ses alliĂ©s sont beaucoup trop cavaliers. Bien qu’une escalade dĂ©sastreuse puisse ĂȘtre Ă©vitĂ©e, la capacitĂ© des belligĂ©rants Ă  gĂ©rer ce danger est loin d’ĂȘtre certaine. Le risque qu’elle se produise est nettement plus important que ce que l’on croit gĂ©nĂ©ralement. Et Ă©tant donnĂ© que les consĂ©quences d’une escalade pourraient inclure une guerre majeure en Europe et peut-ĂȘtre mĂȘme l’annihilation nuclĂ©aire, il y a de bonnes raisons de s’inquiĂ©ter davantage. Pour comprendre la dynamique de l’escalade en Ukraine, il faut commencer par les objectifs de chaque partie. Depuis le dĂ©but de la guerre, tant Moscou que Washington ont considĂ©rablement accru leurs ambitions, et tous deux sont dĂ©sormais profondĂ©ment dĂ©terminĂ©s Ă  gagner cette guerre et Ă  atteindre de formidables objectifs politiques. Par consĂ©quent, chaque partie est fortement incitĂ©e Ă  trouver des moyens de l’emporter et, plus important encore, d’éviter de perdre. En pratique, cela signifie que les États-Unis pourraient se joindre aux combats s’ils veulent dĂ©sespĂ©rĂ©ment gagner ou empĂȘcher l’Ukraine de perdre, tandis que la Russie pourrait utiliser des armes nuclĂ©aires si elle veut dĂ©sespĂ©rĂ©ment gagner ou si elle est confrontĂ©e Ă  une dĂ©faite imminente, ce qui serait probable si les forces amĂ©ricaines Ă©taient entraĂźnĂ©es dans les combats. En outre, Ă©tant donnĂ© la dĂ©termination de chaque partie Ă  atteindre ses objectifs, il y a peu de chances de parvenir Ă  un compromis significatif. La pensĂ©e maximaliste qui prĂ©vaut actuellement Ă  Washington et Ă  Moscou donne Ă  chaque camp une raison supplĂ©mentaire de gagner sur le champ de bataille afin de pouvoir dicter les termes d’une paix Ă©ventuelle. En effet, l’absence d’une solution diplomatique possible incite les deux parties Ă  Ă©lever le niveau d’escalade. Ce qui se trouve alors plus haut pourrait ĂȘtre quelque chose de vraiment catastrophique un niveau de mort et de destruction dĂ©passant celui de la Seconde Guerre mondiale. Viser Haut Les États-Unis et leurs alliĂ©s ont initialement soutenu l’Ukraine pour empĂȘcher une victoire russe et aider Ă  nĂ©gocier une fin favorable aux combats. Mais dĂšs que l’armĂ©e ukrainienne a commencĂ© Ă  frapper les forces russes, en particulier autour de Kiev, l’administration Biden a changĂ© de cap et s’est engagĂ©e Ă  aider l’Ukraine Ă  gagner la guerre contre la Russie. Elle a Ă©galement cherchĂ© Ă  porter gravement atteinte Ă  l’économie russe en imposant des sanctions sans prĂ©cĂ©dent. Comme le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense Lloyd Austin l’a expliquĂ© en avril, les objectifs des États-Unis sont les suivants Nous voulons que la Russie soit affaiblie au point qu’elle ne puisse plus faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine. » En effet, les États-Unis ont annoncĂ© leur intention d’éliminer la Russie du rangs des grandes puissances. Qui plus est, les États-Unis ont liĂ© leur propre rĂ©putation Ă  l’issue du conflit. Le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden a qualifiĂ© la guerre de la Russie en Ukraine de gĂ©nocide » et a accusĂ© le prĂ©sident russe Vladimir Poutine d’ĂȘtre un criminel de guerre » qui devrait subir un procĂšs pour crimes de guerre . Avec de telles proclamations prĂ©sidentielles, il est difficile d’imaginer Washington faire marche arriĂšre ; si la Russie l’emportait en Ukraine, la position des États-Unis dans le monde subirait un sĂ©rieux coup. Les ambitions russes se sont Ă©galement Ă©largies. Contrairement aux idĂ©es reçues en Occident, Moscou n’a pas envahi l’Ukraine pour la conquĂ©rir et l’intĂ©grer Ă  une Grande Russie. Il s’agissait principalement d’empĂȘcher l’Ukraine de devenir un rempart occidental Ă  la frontiĂšre russe. Poutine et ses conseillers Ă©taient particuliĂšrement inquiets de voir l’Ukraine rejoindre l’OTAN. Le ministre russe des Affaires Ă©trangĂšres, SergueĂŻ Lavrov, l’a exprimĂ© succinctement Ă  la mi-janvier, en dĂ©clarant lors d’une confĂ©rence de presse que la clĂ© de tout est la garantie que l’OTAN ne s’étendra pas vers l’est. » Pour les dirigeants russes, la perspective d’une adhĂ©sion de l’Ukraine Ă  l’OTAN est, comme l’a dit Poutine lui-mĂȘme avant l’invasion, une menace directe pour la sĂ©curitĂ© de la Russie » – une menace qui ne pourrait ĂȘtre Ă©liminĂ©e qu’en entrant en guerre et en transformant l’Ukraine en un État neutre ou dĂ©faillant. À cette fin, il semble que les objectifs territoriaux de la Russie se soient considĂ©rablement Ă©largis depuis le dĂ©but de la guerre. Jusqu’à la veille de l’invasion, la Russie s’était engagĂ©e Ă  appliquer l’accord de Minsk II, qui aurait maintenu le Donbass dans le giron de l’Ukraine. Cependant, au cours de la guerre, la Russie a conquis de vastes Ă©tendues de territoire dans l’est et le sud de l’Ukraine, et il est de plus en plus Ă©vident que Poutine a dĂ©sormais l’intention d’annexer tout ou partie de ces terres, ce qui transformerait effectivement ce qui reste de l’Ukraine en un État croupion dysfonctionnel. La menace qui pĂšse aujourd’hui sur la Russie est encore plus grande qu’avant la guerre, principalement parce que l’administration Biden est dĂ©sormais dĂ©terminĂ©e Ă  faire reculer les gains territoriaux de la Russie et Ă  paralyser dĂ©finitivement sa puissance. Pour aggraver encore les choses pour Moscou, la Finlande et la SuĂšde rejoignent l’OTAN, et l’Ukraine est mieux armĂ©e et plus Ă©troitement alliĂ©e Ă  l’Occident. Moscou ne peut pas se permettre de perdre en Ukraine, et elle utilisera tous les moyens Ă  sa disposition pour Ă©viter la dĂ©faite. Poutine semble convaincu que la Russie finira par l’emporter sur l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. Aujourd’hui, nous entendons dire qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille , a-t-il dĂ©clarĂ© dĂ©but juillet. Qu’en dire ? Qu’ils essaient. Les objectifs de l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale seront atteints. Il n’y a aucun doute lĂ -dessus. » L’Ukraine, pour sa part, a les mĂȘmes objectifs que l’administration Biden. Les Ukrainiens sont dĂ©terminĂ©s Ă  reconquĂ©rir le territoire perdu au profit de la Russie – y compris la CrimĂ©e – et une Russie plus faible est certainement moins menaçante pour l’Ukraine. En outre, ils sont convaincus de pouvoir gagner, comme l’a clairement indiquĂ© le ministre ukrainien de la dĂ©fense, Oleksii Reznikov, Ă  la mi-juillet, lorsqu’il a dĂ©clarĂ© La Russie peut certainement ĂȘtre vaincue, et l’Ukraine a dĂ©jĂ  montrĂ© comment. » Son homologue amĂ©ricain est apparemment d’accord. Notre assistance fait une rĂ©elle diffĂ©rence sur le terrain , a dĂ©clarĂ© Austin dans un discours prononcĂ© fin juillet. La Russie pense qu’elle peut survivre Ă  l’Ukraine – et nous survivre. Mais ce n’est que la derniĂšre en date des erreurs de calcul de la Russie. » En substance, Kiev, Washington et Moscou sont tous profondĂ©ment dĂ©terminĂ©s Ă  gagner aux dĂ©pens de leur adversaire, ce qui laisse peu de place au compromis. Ni l’Ukraine ni les États-Unis, par exemple, ne sont susceptibles d’accepter une Ukraine neutre ; en fait, l’Ukraine se rapproche chaque jour davantage de l’Occident. La Russie n’est pas non plus susceptible de restituer la totalitĂ© ou mĂȘme la majeure partie du territoire qu’elle a pris Ă  l’Ukraine, d’autant que les animositĂ©s qui alimentent le conflit dans le Donbass entre les sĂ©paratistes pro-russes et le gouvernement ukrainien depuis huit ans sont plus intenses que jamais. Ces intĂ©rĂȘts contradictoires expliquent pourquoi tant d’observateurs pensent qu’un rĂšglement nĂ©gociĂ© ne se produira pas de sitĂŽt et prĂ©voient donc une impasse sanglante. Ils ont raison sur ce point. Mais les observateurs sous-estiment le potentiel d’escalade catastrophique que recĂšle une guerre prolongĂ©e en Ukraine. Il existe trois chemins d’escalade inhĂ©rents Ă  la conduite de la guerre l’une ou les deux parties l’intensifient dĂ©libĂ©rĂ©ment pour gagner, l’une ou les deux parties l’intensifient dĂ©libĂ©rĂ©ment pour empĂȘcher la dĂ©faite, ou les combats s’intensifient non par choix dĂ©libĂ©rĂ© mais par enchaĂźnements de faits. Chaque chemin est susceptible d’entraĂźner les États-Unis dans les combats ou de conduire la Russie Ă  utiliser des armes nuclĂ©aires, voire les deux. L’AmĂ©rique entre en jeu Une fois que l’administration Biden a conclu que la Russie pouvait ĂȘtre battue en Ukraine, elle a envoyĂ© davantage d’armes et plus puissantes Ă  Kiev. L’Occident a commencĂ© Ă  accroĂźtre la capacitĂ© offensive de l’Ukraine en envoyant des armes telles que le systĂšme de roquettes Ă  lancement multiple HIMARS, en plus des armes dĂ©fensives » telles que le missile antichar Javelin. Au fil du temps, la lĂ©talitĂ© et la quantitĂ© des armes ont augmentĂ©. Il faut savoir qu’en mars, Washington a opposĂ© son veto Ă  un projet de transfert d’avions de combat MiG-29 polonais Ă  l’Ukraine, au motif que cela risquait d’intensifier le combat, mais en juillet, il n’a soulevĂ© aucune objection lorsque la Slovaquie a annoncĂ© qu’elle envisageait d’envoyer les mĂȘmes avions Ă  Kiev. Les États-Unis envisagent Ă©galement de donner leurs propres F-15 et F-16 Ă  l’Ukraine. Les États-Unis et leurs alliĂ©s forment Ă©galement l’armĂ©e ukrainienne et lui fournissent des renseignements essentiels qu’elle utilise pour dĂ©truire des cibles russes clĂ©s. En outre, comme l’a rapportĂ© le New York Times, l’Occident dispose d’un rĂ©seau furtif de commandos et d’espions » sur le terrain en Ukraine. Washington n’est peut-ĂȘtre pas directement engagĂ© dans les combats, mais il est profondĂ©ment impliquĂ© dans la guerre. Et il ne lui reste plus qu’un pas Ă  franchir pour que ses propres soldats appuient sur la gĂąchette et ses propres pilotes sur les boutons. L’armĂ©e amĂ©ricaine pourrait s’impliquer dans les combats de diffĂ©rentes maniĂšres. Envisageons une situation oĂč la guerre s’éternise pendant un an ou plus, et oĂč il n’y a pas de solution diplomatique en vue ni de voie praticable vers une victoire ukrainienne. Dans le mĂȘme temps, Washington cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  mettre fin Ă  la guerre, peut-ĂȘtre parce qu’il doit se concentrer sur l’endiguement de la Chine ou parce que les coĂ»ts Ă©conomiques du soutien Ă  l’Ukraine causent des problĂšmes politiques dans le pays et en Europe. Dans ces circonstances, les dĂ©cideurs amĂ©ricains auraient toutes les raisons d’envisager de prendre des mesures plus risquĂ©es – comme l’imposition d’une zone d’exclusion aĂ©rienne au-dessus de l’Ukraine ou l’insertion de petits contingents de forces terrestres amĂ©ricaines – pour aider l’Ukraine Ă  vaincre la Russie. Un scĂ©nario plus probable pour une intervention amĂ©ricaine se produirait si l’armĂ©e ukrainienne commençait Ă  s’effondrer et que la Russie semblait susceptible de remporter une victoire majeure. Dans ce cas, Ă©tant donnĂ© l’engagement profond de l’administration Biden Ă  empĂȘcher cette issue, les États-Unis pourraient essayer de renverser la vapeur en s’impliquant directement dans les combats. On peut facilement imaginer des responsables amĂ©ricains croyant que la crĂ©dibilitĂ© de leur pays est en jeu et se convainquant qu’un recours limitĂ© Ă  la force sauverait l’Ukraine sans inciter Poutine Ă  utiliser des armes nuclĂ©aires. Par ailleurs, une Ukraine dĂ©sespĂ©rĂ©e pourrait lancer des attaques Ă  grande Ă©chelle contre des villes russes, en espĂ©rant qu’une telle escalade provoquerait une rĂ©ponse massive de la Russie qui obligerait finalement les États-Unis Ă  se joindre aux combats. Le dernier scĂ©nario d’implication amĂ©ricaine est celui d’une escalade involontaire sans le vouloir, Washington est entraĂźnĂ© dans la guerre par un Ă©vĂ©nement imprĂ©vu qui s’amplifie. Peut-ĂȘtre que des avions de chasse amĂ©ricains et russes, qui sont entrĂ©s en contact Ă©troit au-dessus de la mer Baltique, entrent accidentellement en collision. Un tel incident pourrait facilement dĂ©gĂ©nĂ©rer, Ă©tant donnĂ© les niveaux Ă©levĂ©s de peur des deux cĂŽtĂ©s, le manque de communication et la diabolisation mutuelle. Ou peut-ĂȘtre la Lituanie bloquera-t-elle le passage des marchandises sanctionnĂ©es qui traversent son territoire pour se rendre de Russie Ă  Kaliningrad, l’enclave russe sĂ©parĂ©e du reste du pays. C’est ce qu’a fait la Lituanie Ă  la mi-juin, mais elle a fait marche arriĂšre Ă  la mi-juillet, aprĂšs que Moscou a clairement indiquĂ© qu’elle envisageait des mesures sĂ©vĂšres » pour mettre fin Ă  ce qu’elle considĂšre comme un blocus illĂ©gal. Le ministĂšre lituanien des affaires Ă©trangĂšres a toutefois refusĂ© de lever complĂštement le blocus. La Lituanie Ă©tant membre de l’OTAN, les États-Unis se porteraient presque certainement Ă  sa dĂ©fense si la Russie attaquait le pays. Ou peut-ĂȘtre la Russie dĂ©truira-t-elle un bĂątiment Ă  Kiev ou un site d’entraĂźnement quelque part en Ukraine, tuant involontairement un nombre important d’AmĂ©ricains, tels que des travailleurs humanitaires, des agents de renseignement ou des conseillers militaires. L’administration Biden, confrontĂ©e Ă  un tollĂ© dans son pays, dĂ©cidera qu’elle doit riposter et frappera des cibles russes, ce qui entraĂźnera un Ă©change de coups bas entre les deux parties. Enfin, il est possible que les combats dans le sud de l’Ukraine endommagent la centrale nuclĂ©aire de Zaporizhzhya, la plus grande d’Europe, contrĂŽlĂ©e par la Russie, au point qu’elle Ă©mette des radiations dans toute la rĂ©gion, ce qui amĂšnerait la Russie Ă  rĂ©agir de la mĂȘme maniĂšre. Dmitri Medvedev, l’ancien prĂ©sident et premier ministre russe, a rĂ©pondu de maniĂšre sinistre Ă  cette Ă©ventualitĂ© en dĂ©clarant en aoĂ»t N’oubliez pas qu’il y a aussi des sites nuclĂ©aires dans l’Union europĂ©enne. Et des incidents sont possibles lĂ  aussi . Si la Russie devait frapper un rĂ©acteur nuclĂ©aire europĂ©en, les États-Unis entreraient presque certainement dans la bataille. Bien entendu, Moscou pourrait Ă©galement ĂȘtre Ă  l’origine de cette escalade. On ne peut Ă©carter la possibilitĂ© que la Russie, qui cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  stopper le flux d’aide militaire occidentale en Ukraine, frappe les pays par lesquels passe la majeure partie de cette aide la Pologne ou la Roumanie, qui sont toutes deux membres de l’OTAN. Il est Ă©galement possible que la Russie lance une cyberattaque massive contre un ou plusieurs pays europĂ©ens aidant l’Ukraine, causant de gros dĂ©gĂąts Ă  ses infrastructures critiques. Une telle attaque pourrait inciter les États-Unis Ă  lancer une cyberattaque de reprĂ©sailles contre la Russie. En cas de succĂšs, Moscou pourrait rĂ©pondre militairement ; en cas d’échec, Washington pourrait dĂ©cider que la seule façon de punir la Russie serait de la frapper directement. De tels scĂ©narios semblent tirĂ©s par les cheveux, mais ils ne sont pas impossibles. Et ce ne sont que quelques exemples de la façon dont ce qui est aujourd’hui une guerre locale pourrait se transformer en quelque chose de beaucoup plus grand et plus dangereux. En arriver au nuclĂ©aire Bien que l’armĂ©e russe ait fait d’énormes dĂ©gĂąts en Ukraine, Moscou a, jusqu’à prĂ©sent, Ă©tĂ© rĂ©ticent Ă  lancer une escalade pour gagner la guerre. Poutine n’a pas augmentĂ© la taille de ses forces par une conscription Ă  grande Ă©chelle. Il n’a pas non plus pris pour cible le rĂ©seau Ă©lectrique de l’Ukraine, ce qui serait relativement facile Ă  faire et infligerait des dommages massifs Ă  ce pays. En fait, de nombreux Russes lui ont reprochĂ© de ne pas mener la guerre plus vigoureusement. Poutine a reconnu ces critiques, mais a fait savoir qu’il s’engagerait dans une escalade si nĂ©cessaire. Nous n’avons mĂȘme pas encore commencĂ© quelque chose de sĂ©rieux , a-t-il dĂ©clarĂ© en juillet, laissant entendre que la Russie pourrait le faire, et le ferait, si la situation militaire se dĂ©tĂ©riorait. Qu’en est-il de la forme ultime de l’escalade ? Il existe trois circonstances dans lesquelles Poutine pourrait utiliser des armes nuclĂ©aires. La premiĂšre serait que les États-Unis et leurs alliĂ©s de l’OTAN entrent dans la bataille. Non seulement cette Ă©volution modifierait sensiblement l’équilibre militaire en dĂ©faveur de la Russie, ce qui augmenterait considĂ©rablement la probabilitĂ© de sa dĂ©faite, mais cela signifierait Ă©galement que la Russie mĂšnerait une guerre entre grandes puissances Ă  ses portes, qui pourrait facilement dĂ©border sur son territoire. Les dirigeants russes penseraient certainement que leur survie est en danger, ce qui les inciterait fortement Ă  utiliser des armes nuclĂ©aires pour sauver la situation. Au minimum, ils envisageraient des frappes de dĂ©monstration destinĂ©es Ă  convaincre l’Occident de faire marche arriĂšre. Il est impossible de savoir Ă  l’avance si une telle mesure mettrait fin Ă  la guerre ou conduirait Ă  une escalade incontrĂŽlable. Dans son discours du 24 fĂ©vrier annonçant l’invasion, Poutine a fortement laissĂ© entendre qu’il aurait recours aux armes nuclĂ©aires si les États-Unis et leurs alliĂ©s entraient en guerre. S’adressant Ă  ceux qui pourraient ĂȘtre tentĂ©s d’intervenir , il a dĂ©clarĂ© Ils doivent savoir que la Russie rĂ©pondra immĂ©diatement, et les consĂ©quences seront telles que vous n’en avez jamais vues dans toute votre histoire. » Son avertissement n’a pas Ă©chappĂ© Ă  Avril Haines, directrice du renseignement national amĂ©ricain, qui a prĂ©dit en mai que Poutine pourrait utiliser des armes nuclĂ©aires si l’OTAN intervient ou est sur le point d’intervenir , en bonne partie parce que cela contribuerait Ă©videmment Ă  donner l’impression qu’il est sur le point de perdre la guerre en Ukraine . Dans le deuxiĂšme scĂ©nario nuclĂ©aire, l’Ukraine renverse par elle-mĂȘme la situation sur le champ de bataille, sans implication directe des États-Unis. Si les forces ukrainiennes Ă©taient sur le point de vaincre l’armĂ©e russe et de reprendre le territoire perdu par leur pays, il ne fait aucun doute que Moscou pourrait facilement considĂ©rer ce rĂ©sultat comme une menace existentielle nĂ©cessitant une rĂ©ponse nuclĂ©aire. AprĂšs tout, Poutine et ses conseillers ont Ă©tĂ© suffisamment alarmĂ©s par l’alignement croissant de Kiev sur l’Occident pour choisir dĂ©libĂ©rĂ©ment d’attaquer l’Ukraine, malgrĂ© les avertissements clairs des États-Unis et de leurs alliĂ©s quant aux graves consĂ©quences auxquelles la Russie serait confrontĂ©e. Contrairement au premier scĂ©nario, Moscou utiliserait des armes nuclĂ©aires non pas dans le cadre d’une guerre avec les États-Unis, mais contre l’Ukraine. Elle le ferait sans grande crainte de reprĂ©sailles nuclĂ©aires, puisque Kiev ne possĂšde pas d’armes nuclĂ©aires et que Washington n’aurait aucun intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©clencher une guerre nuclĂ©aire. En l’absence d’une menace claire de reprĂ©sailles, il serait plus facile pour Poutine d’envisager l’utilisation du nuclĂ©aire. Dans le troisiĂšme scĂ©nario, la guerre s’installe dans une impasse prolongĂ©e qui n’a pas de solution diplomatique et devient extrĂȘmement coĂ»teuse pour Moscou. DĂ©sespĂ©rant de mettre fin au conflit dans des conditions favorables, Poutine pourrait choisir l’escalade nuclĂ©aire pour gagner. Comme dans le scĂ©nario prĂ©cĂ©dent, oĂč il l’intensifie pour Ă©viter la dĂ©faite, les reprĂ©sailles nuclĂ©aires amĂ©ricaines seraient hautement improbables. Dans les deux scĂ©narios, la Russie est susceptible d’utiliser des armes nuclĂ©aires tactiques contre un petit nombre de cibles militaires, du moins dans un premier temps. Elle pourrait frapper des villes et des villages lors d’attaques ultĂ©rieures, si nĂ©cessaire. L’obtention d’un avantage militaire serait l’un des objectifs de la stratĂ©gie, mais le plus important serait de porter un coup qui changerait la donne – de crĂ©er une telle peur en Occident que les États-Unis et leurs alliĂ©s agiraient rapidement pour mettre fin au conflit dans des conditions favorables Ă  Moscou. Il n’est pas Ă©tonnant que William Burns, le directeur de la CIA, ait fait remarquer en avril Aucun d’entre nous ne peut prendre Ă  la lĂ©gĂšre la menace que reprĂ©sente un recours potentiel Ă  des armes nuclĂ©aires tactiques ou Ă  des armes nuclĂ©aires Ă  faible rendement. » FrĂŽler la catastrophe On pourrait admettre que, bien que l’un de ces scĂ©narios catastrophiques puisse thĂ©oriquement se produire, les chances sont faibles et devraient donc ĂȘtre peu prĂ©occupantes. AprĂšs tout, les dirigeants des deux camps sont fortement incitĂ©s Ă  tenir les AmĂ©ricains Ă  l’écart des combats et Ă  Ă©viter toute utilisation nuclĂ©aire, mĂȘme limitĂ©e, sans parler d’une vĂ©ritable guerre nuclĂ©aire. Si seulement on pouvait ĂȘtre aussi optimiste. En fait, la vision conventionnelle sous-estime largement les dangers d’une escalade en Ukraine. Pour commencer, les guerres ont tendance Ă  avoir une logique propre, ce qui rend difficile de prĂ©dire leur dĂ©roulement. Quiconque affirme savoir avec certitude quel chemin prendra la guerre en Ukraine se trompe. La dynamique de l’escalade en temps de guerre est tout aussi difficile Ă  prĂ©voir ou Ă  contrĂŽler, ce qui devrait servir d’avertissement Ă  ceux qui sont convaincus que les Ă©vĂ©nements en Ukraine peuvent ĂȘtre gĂ©rĂ©s. En outre, comme l’a reconnu le thĂ©oricien militaire prussien Carl von Clausewitz, le nationalisme encourage les guerres modernes Ă  s’intensifier jusqu’à leur forme la plus extrĂȘme, surtout lorsque les enjeux sont Ă©levĂ©s pour les deux parties. Cela ne veut pas dire que les guerres ne peuvent pas ĂȘtre limitĂ©es, mais cela n’est pas facile. Enfin, Ă©tant donnĂ© les coĂ»ts faramineux d’une guerre nuclĂ©aire entre grandes puissances, le moindre risque qu’elle se produise devrait inciter chacun Ă  rĂ©flĂ©chir longuement Ă  la direction que pourrait prendre ce conflit. Cette situation pĂ©rilleuse crĂ©e une incitation puissante Ă  trouver une solution diplomatique Ă  la guerre. Malheureusement, il n’y a pas de rĂšglement politique en vue, car les deux parties sont fermement engagĂ©es dans des objectifs de guerre qui rendent tout compromis presque impossible. L’administration Biden aurait dĂ» travailler avec la Russie pour rĂ©gler la crise ukrainienne avant que la guerre n’éclate en fĂ©vrier. Il est maintenant trop tard pour conclure un accord. La Russie, l’Ukraine et l’Occident sont coincĂ©s dans une situation terrible, sans issue Ă©vidente. On ne peut qu’espĂ©rer que les dirigeants des deux parties gĂ©reront la guerre de maniĂšre Ă  Ă©viter une escalade catastrophique. Mais pour les dizaines de millions de personnes dont la vie est en jeu, ce n’est qu’un maigre rĂ©confort. John J. Mearsheimer Traduit par Wayan, relu par HervĂ©, pour le Saker Francophone Voici maintenant le commentaire de Gilbert Doctorow au sujet de cet article Critique du dernier article de John Mearsheimer sur l’Ukraine dans Foreign Affairs . Par Gilbert Doctorow − Le 20 aoĂ»t 2022 Il y a quelques jours, la revue de politique internationale la plus lue aux États-Unis, Foreign Affairs, publiait un article du professeur de l’UniversitĂ© de Chicago, John Mearsheimer, intitulĂ© Playing with Fire in Ukraine the Underappreciated Risks of Catastrophic Escalation » Cette publication a constituĂ© un Ă©vĂ©nement majeur en soi compte tenu de la ligne Ă©ditoriale orthodoxe de Foreign Affairs pour tout ce qui concerne la Russie et des remises en cause de la narrative de Washington faites par Mearsheimer depuis la parution de son article Why the Ukraine Crisis is the West’s Fault » [Pourquoi la crise en Ukraine est de la faute de l’Occident] dans le numĂ©ro d’automne 2014 de Foreign Affairs. À l’époque, cet article avait suscitĂ© un paroxysme de rage chez les partisans de la ligne dure qui forment la majoritĂ© de la communautĂ© amĂ©ricaine de politique Ă©trangĂšre et des lecteurs de la revue. La vidĂ©o d’un discours sur le mĂȘme sujet, que Mearsheimer a prononcĂ© en 2014 peu aprĂšs la parution de l’article, a Ă©tĂ© visionnĂ©e par plus de 12 millions de visiteurs sur YouTube. Une version actualisĂ©e du mĂȘme discours, publiĂ© aussi sur YouTube au cours de ce printemps, a attirĂ© plus de 1,6 million de spectateurs. On peut affirmer sans risque que John Mearsheimer est l’universitaire qui conteste la sagesse conventionnelle sur la guerre en Ukraine le plus vu et le plus Ă©coutĂ©. Je reconnais volontiers le mĂ©rite du nouvel article de Mearsheimer avertir de la maniĂšre dont le conflit en Ukraine pourrait facilement Ă©chapper Ă  tout contrĂŽle et dĂ©gĂ©nĂ©rer en une guerre nuclĂ©aire. Les conseillers inexpĂ©rimentĂ©s et ignorants de la Maison Blanche doivent ĂȘtre secouĂ©s pour sortir de leur complaisance et tout ce qui est publiĂ© dans Foreign Affairs sera nĂ©cessairement portĂ© Ă  leur attention, alors qu’un article publiĂ© par par exemple, sera brĂ»lĂ© avant mĂȘme d’ĂȘtre lu. Toutefois, cela n’excuse pas Mearsheimer de se baser sur les mĂȘmes sources d’information restreintes et dĂ©formĂ©es que celles utilisĂ©es par les grands mĂ©dias et les grands universitaires, tout en ignorant d’autres sources d’information qui donneraient plus de profondeur Ă  son analyse et modifieraient peut-ĂȘtre ses conclusions de maniĂšre substantielle. Pour ĂȘtre explicite, je pense qu’il Ă©coute trop attentivement les prĂ©visions optimistes de Washington et de Kiev concernant une contre-offensive qui aboutira Ă  une impasse, voire Ă  une dĂ©faite russe, et qu’il n’écoute pas les rapports russes sur l’évolution de leur campagne sur le terrain, qui indiquent une rĂ©duction lente et rĂ©guliĂšre de tous les obstacles Ă  la conquĂȘte de l’oblast de Donetsk, ce qui signifie la capture de l’ensemble du Donbass. L’avancĂ©e russe n’est que lĂ©gĂšrement ralentie par le dĂ©tournement de troupes vers la rĂ©gion de Kherson pour Ă©touffer dans l’Ɠuf cette attaque ukrainienne bien annoncĂ©e. Aux derniĂšres nouvelles, les Russes s’approchent des points forts stratĂ©giques de Slavyansk et Kramatorsk, berceau du mouvement indĂ©pendantiste du Donbass en 2014. En prenant ces villes de la rĂ©gion centrale, ils coupent l’approvisionnement en armes des positions ukrainiennes les plus lourdement fortifiĂ©es juste Ă  l’extĂ©rieur de la ville de Donetsk, celles qui bombardent les quartiers rĂ©sidentiels et tuent des civils quotidiennement depuis huit ans. C’est ce qui explique qu’ils aient finalement envahi et dĂ©truit les positions ukrainiennes dans la ville de Peski, Ă  seulement deux kilomĂštres de la capitale de la RPD, la semaine derniĂšre. La prise de Peski n’a pas Ă©tĂ© rapportĂ©e par les mĂ©dias occidentaux, tout comme la nature criminelle de certains actes, avoir tirĂ© sur des cibles civiles en violation des conventions internationales sur la conduite de la guerre, par exemple, et cela n’a jamais Ă©tĂ© signalĂ©. Ainsi, l’avancĂ©e russe n’a rien de choquant et effrayant , ce qui signifie que les Russes ne font rien pour faire les gros titres et forcer Biden Ă  entamer une escalade disproportionnĂ©e. Le programme russe, tel qu’annoncĂ© dans leurs principaux talk-shows tĂ©lĂ©visĂ©s, est d’achever la libĂ©ration du Donbass d’ici la fin de l’annĂ©e. AprĂšs cela, s’il n’y a pas de capitulation ukrainienne, il est probable que la progression se poursuivra jusqu’en Transnistrie et Ă  la frontiĂšre roumaine, en passant par Odessa, auquel cas aucun traitĂ© de paix ne sera plus nĂ©cessaire pour quiconque. Le rĂ©gime de Zelensky pourra ĂȘtre laissĂ© Ă  l’abandon, les rĂ©criminations mutuelles Ă©branlant la base de son pouvoir. L’article de Mearsheimer examine en dĂ©tail les nombreux scĂ©narios possibles d’une escalade dangereuse, voire catastrophique, du conflit. Mais ceux-ci sont innombrables et largement imprĂ©visibles, de sorte qu’il ne couvre finalement qu’une fraction des possibilitĂ©s de dĂ©rapage. Elles sont, comme il l’admet, peu susceptibles de se produire. Amen. L’une de ces possibilitĂ©s d’escalade catastrophique qui retient actuellement l’attention des mĂ©dias mondiaux est l’affrontement Ă  la centrale nuclĂ©aire de Zaporozhie, occupĂ©e par la Russie, la plus grande centrale de ce type en Europe. Les deux parties en conflit jouent sur la menace inhĂ©rente aux tirs d’artillerie et de roquettes sur une installation nuclĂ©aire Ă  des fins de propagande, pour dĂ©peindre l’autre partie comme Ă©tant folle les Ukrainiens dĂ©crivent des dirigeants du Kremlin comme Ă©tant des terroristes nuclĂ©aires et des maĂźtres chanteurs, les Russes disent que les forces ukrainiennes qui tirent sur la centrale sont des singes portant des grenades . Mearsheimer avait certainement Ă  l’esprit, lorsqu’il a formulĂ© son article, les dommages causĂ©s Ă  la centrale et le rejet de substances radioactives dans l’atmosphĂšre. Cependant, permettez-moi d’ĂȘtre parfaitement clair il s’agit d’un faux problĂšme, tout comme le prĂ©tendu blocus russe des ports ukrainiens qui aurait forcĂ© Ă  la famine les nations africaines qui ne parvenaient pas Ă  obtenir les cĂ©rĂ©ales qu’elles avaient commandĂ©es Ă  l’Ukraine avant le conflit. Le fait est que les rĂ©acteurs nuclĂ©aires sont encastrĂ©s dans des murs de bĂ©ton d’un mĂštre d’épaisseur qui sont rĂ©sistants Ă  tous les projectiles que les Ukrainiens sont capables de lancer. Les risques concernent les bĂątiments administratifs et les systĂšmes de refroidissement. Les Russes sont parfaitement capables d’arrĂȘter les rĂ©acteurs nuclĂ©aires Ă  tout moment pour Ă©viter une catastrophe. Permettez-moi maintenant d’attirer l’attention sur le risque nuclĂ©aire que Mearsheimer identifie dans son article. Il a repris exactement le mĂȘme argument que les commentateurs dominants aux États-Unis, Ă  savoir que la Russie pourrait recourir aux armes nuclĂ©aires au cas oĂč la campagne se retournerait contre elle en raison d’une intervention plus importante de l’Occident, y compris par l’envoi de troupes sur le terrain. Nous savons tous que des troupes sont dĂ©jĂ  sur le terrain, Ă  savoir les instructeurs » qui dirigent les tirs des HIMARS. Nous savons que des officiers supĂ©rieurs amĂ©ricains et d’autres officiers occidentaux assurant la liaison avec leurs homologues ukrainiens ont rĂ©cemment Ă©tĂ© rĂ©duits en miettes par l’attaque Ă  la roquette russe sur Vinnitsa. Tout cela a Ă©tĂ© passĂ© sous silence et le seul indice de ce dĂ©sastre pour Washington a Ă©tĂ© le licenciement des dirigeants des services de renseignement ukrainiens, dĂšs le lendemain. Bien sĂ»r, personne ne sait ce qui pourrait encore forcer une escalade. Mais lĂ  encore, Mearsheimer passe Ă  cĂŽtĂ© de certaines considĂ©rations importantes. Pourquoi suppose-t-il que les Russes devraient passer aux options nuclĂ©aires et pourquoi ces options seraient-elles dirigĂ©es contre Kiev et non, par exemple, contre Londres ? Plus prĂ©cisĂ©ment, il ne tient pas compte du fait que les Russes ont Ă  peine commencĂ© Ă  se battre, comme Poutine l’a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© publiquement. Ils ne se sont pas mobilisĂ©s et n’ont pas Ă©mis d’avis de conscription, ils n’ont pas mis l’économie sur le pied de guerre. Et ils n’ont pas dĂ©ployĂ© leurs armes les plus consĂ©quentes. Au contraire, ils se sont retenus, mais sont prĂȘts Ă  les utiliser si nĂ©cessaire dans une guerre directe avec l’OTAN. Il s’agit de charges conventionnelles massivement destructrices transportĂ©es par des fusĂ©es hypersoniques et similaires. Il y a ensuite une autre dimension du conflit que Mearsheimer n’aborde pas dans son article, alors qu’elle exercera une influence dĂ©cisive sur la victoire de Washington ou de Moscou dans cette lutte acharnĂ©e les dommages Ă©conomiques causĂ©s par les sanctions contre l’Europe par le biais d’un retour de flamme qui est sur le point de devenir politiquement insoutenable Ă  l’arrivĂ©e de la saison de chauffage d’automne et d’hiver. Les pays baltes et la Pologne sont et resteront irraisonnables, dirigĂ©s qu’ils sont par des russophobes dĂ©lirants. Toutefois, lorsque les inĂ©vitables manifestations de rue se produiront en France, le plus instable des grands États de l’UE, suivi par l’Allemagne de l’Est et mĂȘme par la Belgique, un pays plus passif, comme me l’expliquent les Ă©lites locales avec qui je parle, alors les politiciens europĂ©ens partiront dans des directions contradictoires et l’unitĂ© s’effondrera. Les Russes sont sĂ»rs de gagner cette guerre psychologique, malgrĂ© tous les efforts des mĂ©dias de l’UE pour l’étouffer. Le jour oĂč Scholz donnera le feu vert Ă  l’ouverture du Nord Stream II marquera la victoire des Russes et mettra un terme aux dĂ©cisions suicidaires prises par les États-Unis en Europe. Pour toutes ces raisons, j’exhorte le professeur Mearsheimer et ses disciples Ă  prĂȘter davantage attention Ă  ce que disent les Russes et moins aux babillages de Washington. Gilbert Doctorow Traduit par Wayan, relu par HervĂ©, pour le Saker Francophone 5 600 La camĂ©ra de surveillance connectĂ©e est un appareil de sĂ©curitĂ© qui s’est beaucoup dĂ©mocratisĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es. Et pour cause, c’est un systĂšme pratique qui ne nĂ©cessite pas ou peu d’amĂ©nagement et dont le prix est plus attractif que certains autres appareils de surveillance ou d’alerte. Bien entendu, cela n’aurait sans doute pas Ă©tĂ© le cas sans les progrĂšs enregistrĂ©s dans les domaines du Wi-Fi, du smartphone et d’Internet en gĂ©nĂ©ral. Vous aussi vous seriez intĂ©ressĂ©e par l’acquisition d’une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e ou parfois appelĂ©e camĂ©ra IP ? Nous vous expliquons ici l’utilitĂ© de ce type de systĂšme et surtout sur quels critĂšres baser votre choix. Car on trouve vraiment de tout en matiĂšre de camĂ©ras de sĂ©curitĂ© connectĂ©es. Qu’est-ce qu’une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e ? Qu’est-ce que permet de surveiller une camĂ©ra connectĂ©e ? Une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e vous permet de surveiller en temps rĂ©el ce qui se trouve devant son champ de vision depuis votre tablette ou smartphone via une application. Pour un temps limitĂ©, vous pouvez aussi accĂ©der Ă  des enregistrements. Certaines des ces camĂ©ras peuvent filmer ou prendre des photos dĂšs que leur capteur enregistre un mouvement. Une alerte vous est alors immĂ©diatement envoyĂ©e par SMS ou par e-mail selon les options du modĂšle. Une camĂ©ra connectĂ©e peut ainsi vous notifier en cas de cambriolage. Certaines d’entre elles peuvent mĂȘme Ă©mettre une alarme* ou un son pour pousser le cambrioleur Ă  fuir. Mais ce n’est pas le seul usage que l’on peut en faire. Vous pourriez par exemple utiliser une camĂ©ra IP pour surveiller vos enfants restĂ©s Ă  la maison ou pourquoi pas vos animaux domestiques. Enfin, des personnes utilisent ce type de camĂ©ra comme baby phone modĂšles avec capteur son. Selon leur conception, ce type de camĂ©ra peut ĂȘtre installĂ© en intĂ©rieur comme en extĂ©rieur. Vous pouvez ainsi surveiller la maison comme le jardin. *Pour un systĂšme anti-intrusion plus spĂ©cifique, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter notre article alarme intrusion sans fil. Principe de fonctionnement Comme son nom le suggĂšre, une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e fonctionne grĂące Ă  une connexion Ă  Internet. C’est pourquoi on parle aussi de camĂ©ra IP pour Internet Protocole ». GĂ©nĂ©ralement la camĂ©ra peut ĂȘtre reliĂ©e en filaire Ethernet, mais dans la plupart des cas il sera sans doute plus pratique de passer par le Wi-Fi. Autrement dit, votre camĂ©ra de surveillance connectĂ©e est en lien avec votre Box Internet ou pourquoi pas Ă  votre rĂ©seau mobile. Ne reste plus qu’à tĂ©lĂ©charger l’application avec laquelle fonctionne la ou les camĂ©ras afin d’accĂ©der aux images sur votre smartphone ou tablette. À noter que certains fabricants proposent des camĂ©ras connectĂ©es Ă  un systĂšme qui leur est propre. Ainsi, leur fonctionnement ne nĂ©cessite plus de recourir Ă  votre Wi-Fi domestique. Est-il avantageux d’opter pour une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e sans fil ? La plupart des camĂ©ras de surveillance connectĂ©es prĂ©vues pour un usage domestique sont plutĂŽt petites et lĂ©gĂšres. On peut les fixer sur une paroi ou mĂȘme directement les poser sur un meuble. Reste Ă  dĂ©terminer la nature du branchement. Il y a deux possibilitĂ©s en la matiĂšre Brancher la camĂ©ra via une prise de courant Opter pour une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e sans fil Dans le premier cas il est nĂ©cessaire de relier l’appareil Ă  une prise de courant. Mais cela peut parfois ĂȘtre compliquĂ©, notamment dans le cas d’une camĂ©ra de surveillance extĂ©rieure. Sans parler de l’aspect esthĂ©tique par rapport au fil qui traĂźne. La camĂ©ra de surveillance sans fil ne rencontre pas ce genre de problĂšme Ă  condition de fonctionner sur batterie car de base, une camĂ©ra sans fil doit quand mĂȘme se brancher Ă  une prise. Par contre, qui dit batterie dit interventions plus rĂ©guliĂšres de votre part. De plus, vous augmentez le risque de non dĂ©clenchement de la camĂ©ra au moment opportun si le systĂšme venez Ă  se dĂ©charger complĂštement
 Chaque systĂšme Ă  ses avantages et ses inconvĂ©nients. À vous donc de peser le pour et le contre. Quelles options pour sa camĂ©ra de surveillance connectĂ©e ? Les principaux critĂšres de sĂ©lection Dans le domaine de la camĂ©ra de surveillance connectĂ©e, on trouve un peu de tout. Tant et si bien qu’il est parfois difficile de faire le tri entre les diffĂ©rents produits sur le marchĂ©. Une belle liste de critĂšres Voici les principales caractĂ©ristiques qui pourraient vous orienter vers un produit plutĂŽt qu’un autre QualitĂ© de l’image QualitĂ© du microphone et du haut-parleur Zoom Orientation, angle et portĂ©e Mode nuit vision infrarouge Reconnaissance faciale Mode de dĂ©clenchement de l’enregistrement Mode de dĂ©sactivation VidĂ©osurveillance d’une zone prĂ©cise CapacitĂ© Ă  diffĂ©rencier un animal, un vĂ©hicule ou une branche sous le vent par rapport Ă  un ĂȘtre humain PrĂ©sence d’une sirĂšne d’alarme Fonction interphone CapacitĂ© de mĂ©moire, mode et durĂ©e de stockage des donnĂ©es Autonomie de l’appareil sur batterie Application smartphone Envoi de notifications Mises Ă  jour SimplicitĂ© de pose Et l’esthĂ©tisme, ça compte aussi ! Comme vous pouvez le constater, ça fait dĂ©jĂ  pas mal de critĂšres de sĂ©lection. Comment s’y retrouver ? Si vous souhaitez acheter une camĂ©ra de sĂ©curitĂ© connectĂ©e pour assurer la vidĂ©osurveillance de votre logement, nous vous conseillons d’éviter les premiers prix. A minima, votre matĂ©riel de surveillance devrait Être capable de dĂ©tecter efficacement un intrus pour dĂ©clencher l’enregistrement et vous alerter aussi bien durant la journĂ©e que durant la nuit. Vous fournir une image assez prĂ©cise pour identifier un intrus. Malheureusement, il est peu frĂ©quent de pouvoir procĂ©der Ă  ce genre d’identification. Mais autant mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ©. Filmer de prĂ©fĂ©rence avec un grand angle, Ă  moins que l’espace Ă  surveiller ne soit restreint. Enregistrer des sons audibles car cela pourrait confondre un intrus Ă  sa voix. Cependant, ne vous attendez pas Ă  une qualitĂ© sonore exceptionnelle avec une simple camĂ©ra IP. Être simple d’utilisation et se doter d’une application ergonomique. En effet, le systĂšme doit ĂȘtre facile Ă  prendre en main pour un rĂ©glage optimal. Enfin, n’oubliez pas qu’une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e peut rester branchĂ©e des heures durant. Ne nĂ©gligez donc pas sa consommation Ă©lectrique. Choisir sa camĂ©ra de surveillance en fonction de ses besoins Posez-vous les bonnes questions afin d’orienter votre choix. Allez, on va vous aider un peu ! 😉 Quelle qualitĂ© je recherche pour l’image ? Les images prises par des camĂ©ras de surveillance ne sont pas toujours optimales. Mais certains modĂšles proposent du HD ou du Full HD. Attention cependant, selon votre utilisation il peut s’avĂ©rer judicieux d’opter pour des images moins prĂ©cises qui seront moins lourdes Ă  stocker. De mĂȘme, si vous souhaitez que la vidĂ©osurveillance soit active la nuit, la camĂ©ra devra pouvoir filmer des images utiles mĂȘme sans lumiĂšre avec un mode infrarouge prĂ©cis. Ceci Ă©tant, si votre but est simplement de vĂ©rifier que les enfants soient Ă  la maison et que tout aille bien, la qualitĂ© de l’image n’est pas forcĂ©ment une prioritĂ©. J’installe ma camĂ©ra de sĂ©curitĂ© en intĂ©rieur ou en extĂ©rieur ? En effet, s’il s’agit d’installer une camĂ©ra en extĂ©rieur, les problĂ©matiques ne sont pas les mĂȘmes. Celle-ci devra ĂȘtre capable de rĂ©sister au vent, Ă  la pluie, aux changements de tempĂ©ratures, etc. De plus, si vous ne disposez pas de prise de courant Ă  proximitĂ© dans le jardin, peut-ĂȘtre serait-il judicieux d’opter pour un modĂšle Ă  batterie sans fil. OĂč dois-je poser ma camĂ©ra ? À l’endroit qui vous permettra de filmer correctement ! Quoi ? Cette rĂ©ponse vous semble un peu lĂ©gĂšre ? En rĂ©alitĂ©, c’est moins bĂȘte que cela ne paraĂźt. En effet, si certaines camĂ©ras peuvent se fixer sur support ou intĂšgrent une rotule pour l’orientation, certaines sont totalement fixes. Il faudra alors disposer d’un meuble Ă  la bonne hauteur pour ne rien perdre de ce qui vous intĂ©resse. Pour ce qui est de l’angle de vision de la camĂ©ra, celui-ci diffĂšre nettement d’un modĂšle Ă  l’autre. Aussi, si vous souhaitez braquer votre camĂ©ra de surveillance connectĂ©e vers une fenĂȘtre ou sur la porte d’entrĂ©e, son angle n’a pas besoin d’ĂȘtre bien large. Au contraire, dans une grande piĂšce oĂč vous ne souhaiteriez rien perdre de ce qui s’y dĂ©roulerait, privilĂ©giez une camĂ©ra Ă  360°. Enfin, il existe aussi un type de camĂ©ra de surveillance Ă  longue portĂ©e. Ces camĂ©ras sont pratiques pour filmer de grands espaces comme un jardin. Dois-je stocker mes images sur cloud ou sur carte micro SD ? Il peut ĂȘtre pratique d’acheter une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e Ă©quipĂ©e d’un port USB ou d’un emplacement pour carte micro SD. Ainsi vous pouvez rĂ©cupĂ©rer facilement certains enregistrements pour les transfĂ©rer ailleurs. Toutefois, si votre objectif est de tenter d’identifier un intrus, n’oubliez pas que celui-ci pourrait trĂšs bien repartir avec votre camĂ©ra et sa carte mĂ©moire
 C’est pourquoi il est bien souvent nĂ©cessaire de pouvoir disposer d’un accĂšs au cloud oĂč sont hĂ©bergĂ©s vos enregistrements. Bon Ă  savoir, certaines camĂ©ras peuvent ĂȘtre raccordĂ©es Ă  un NAS, voire Ă  un serveur FTP pour stocker les enregistrements. Prix d’une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e Le prix d’une camĂ©ra de surveillance connectĂ©e peut Ă©normĂ©ment varier d’un modĂšle Ă  l’autre. Les prix dĂ©butent aux alentours d’une trentaine d’euros. Toutefois, si la surveillance est une prioritĂ© pour vous, nous vous conseillons de vous orienter vers des modĂšles situĂ©s entre 150€ et 300€. Bien entendu, pour des options pointues, ce prix peut augmenter. Ici, nous parlons bien du prix d’une seule camĂ©ra. Si vous souhaitez disposer d’un systĂšme de vidĂ©osurveillance de plusieurs camĂ©ras, c’est donc le prix que nous vous conseillons de dĂ©bourser pour chacune d’entre elles. Par ailleurs, les fabricants proposent gĂ©nĂ©ralement des packs de plusieurs camĂ©ras. Si vous ne voulez pas d’un pack, essayez tout de mĂȘme d’acheter des camĂ©ras de mĂȘme marque fonctionnant avec la mĂȘme application. Vous vous y retrouverez beaucoup mieux. Quid des abonnements ? On ne peut pas aborder la question du prix sans Ă©voquer celle de l’abonnement. En effet, gardez bien ceci en tĂȘte lors de votre choix car certaines camĂ©ras n’ont d’utilitĂ© que si vous prenez l’abonnement qui va avec. D’autres modĂšles, les plus nombreux, vous permettent d’utiliser la camĂ©ra sans abonnement. Mais il reste possible d’en souscrire un. Par exemple pour accĂ©der Ă  certaines options premium » comme le prolongement de la durĂ©e de stockage. Les limites Ă  la surveillance par camĂ©ra connectĂ©e ProtĂ©ger son systĂšme de surveillance Qui dit connexion dit aussi risque de piratage. Pour autant, il ne faut pas ĂȘtre alarmiste sur la question. Le piratage de camĂ©ras de surveillance connectĂ©es n’est pas si frĂ©quent par rapport au nombre d’équipements en fonction. Cependant, autant bien faire les choses. C’est pourquoi nous vous conseillons De sĂ©curiser au mieux votre rĂ©seau Wi-Fi De changer le mot de passe par dĂ©faut de la camĂ©ra connectĂ©e Enfin, de mettre Ă  jour rĂ©guliĂšrement le systĂšme de sĂ©curitĂ© de votre camĂ©ra Pour information, certains modĂšles peuvent ĂȘtre Ă©quipĂ©s d’un clapet. Quand le clapet est en place vous ĂȘtes donc certaine que personne ne peut voir ce qui se passe chez vous. Respect de la vie privĂ©e L’utilisation d’une camĂ©ra de surveillance ne doit pas porter atteinte Ă  la vie privĂ©e. Un cadre lĂ©gal existe. Ainsi, vous ne pouvez filmer que ce qui se passe dans votre logement ou votre jardin. Mais vous ne pouvez pas filmer un voisin, son jardin, un passant, la voie publique mĂȘme si votre vĂ©hicule y est stationnĂ©, etc. Dans le cas particulier oĂč des employĂ©s travailleraient chez vous, vous devez les informer de la prĂ©sence des camĂ©ras. De mĂȘme, vous ne pouvez pas filmer une employĂ©e en permanence durant son service. Dans le cas contraire, sachez que l’employĂ©e peut saisir la CNIL ou mĂȘme la police ou la gendarmerie. Plus de dĂ©tails sur les sanctions dans l’article 226-1 du code pĂ©nal. Demander des conseils Lire un article, un guide ou un tuto sur Internet peut ĂȘtre utile. Et d’ailleurs nous espĂ©rons que c’est le cas ici. 🙂 Mais parfois, le mieux reste de demander conseil auprĂšs d’un professionnel. En effet, l’installation d’un systĂšme de plusieurs camĂ©ras de surveillance connectĂ©es pose plusieurs questions. Qu’est-ce qui est le plus adaptĂ© Ă  mon habitation ? Tant au niveau des emplacements que des options Ă  retenir ? Y a-t-il une ou des marques de confiance Ă  privilĂ©gier ? Ai-je le droit de filmer sous tel angle ou tel autre angle ? Je suis perdue question abonnement, qu’est-ce qui me serait vraiment utile ? Je ne suis pas trĂšs manuelle, j’ai cru comprendre que l’installation n’était pas trop compliquĂ©e, mais puis-je solliciter tout de mĂȘme un installateur ? Etc. Autant de questions qui pourront trouver facilement rĂ©ponse chez un professionnel de confiance. Vous habitez en rĂ©gion RhĂŽne-Alpes ? À toutes fins utiles, sachez que nous sommes des professionnels de l’installation de systĂšmes de surveillance sans fil. Nous intervenons notamment Ă  Lyon et ses alentours Ă©largis. Nous pouvons vous aider dans votre projet de camĂ©ra de surveillance connectĂ©e. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. Abonnez vous Ă  nos pages Abonnez vous Ă  nos pages France Formation SĂ©curitĂ© RĂ©union Accueil PrĂ©sentation Formations Formation agent de sĂ©curtiĂ© APS SĂ©curitĂ© incendie Secourisme & PrĂ©vention Habilitations Ă©lectriques Gestion des conflits et dĂ©gradĂ©s VAE Planning de formation Contact & Plan d’accĂšs BLOG NEWSLETTER France Formation SĂ©curitĂ© RĂ©union C’est fait ! Vous avez rĂ©ussi le pari d’installer une piscine dans votre jardin. DĂ©sormais, il ne vous reste plus qu’à profiter de merveilleux moments de relaxation en famille et avec les amis. Mais avant, place Ă  la sĂ©curitĂ© surtout celle des petits. Dans ce but prĂ©cis, les dispositions rĂšglementaires ont prĂ©vu plusieurs systĂšmes de protection dont la plus utilisĂ©e, l’alarme pour piscine. Comment ça marche ? L’alarme de piscine, qu’est-ce que c’est ? À la maniĂšre de celles utilisĂ©es dans un appartement, l’alarme de piscine est un systĂšme de signalisation des intrusions faites par enfants et animaux dans une piscine. La mise en place de ce dispositif permet d’assurer leur sĂ©curitĂ© grĂące Ă  la sonoritĂ© de la sirĂšne, mais il faut avouer que sans la prĂ©sence d’un intervenant, son utilitĂ© serait remise en cause. Les dispositions rĂšglementaires en ont adoptĂ© deux l’alarme pĂ©rimĂ©trique ou infrarouge et celle immergĂ©e prĂ©sentant chacune un mode spĂ©cifique de fonctionnement. Article informatif Fonctionnement d’une alarme immergĂ©e. Elle s’apparente Ă  un boitier blanc placĂ© sur le bord de la piscine au milieu du bassin. Une partie de ce boitier est immergĂ©e au fond de l’eau. L’alarme dispose de capteurs dĂ©tectant tout mouvement dans la piscine provenant d’adulte, d’enfant ou d’animaux. Elle se dĂ©clenche alors une fois l’onde au niveau du capteur. TrĂšs abordable, ce systĂšme d’alarme prĂ©sente une rĂ©elle facilitĂ© d’installation ainsi qu’une praticitĂ© prouvĂ©e. Il suffit juste en effet de la dĂ©sactiver pour se baigner en toute tranquillitĂ©. Fonctionnement d’une alarme pĂ©rimĂ©trique ou infrarouge. La dĂ©tection de mouvement se fait ici de façon optique et est assurĂ©e par des capteurs lumineux installĂ©s dans les quatre coins de la piscine. Ils peuvent soit ĂȘtre fixĂ©s au mur ou plantĂ©s dans le sol et forment une sorte de barriĂšre invisible autour de la piscine. Cette barriĂšre franchie, la sirĂšne se dĂ©clenche automatiquement. Ce dispositif prĂ©sente ainsi un Ă©norme avantage celui de pouvoir rĂ©agir Ă  temps minimisant ainsi de façon considĂ©rable le risque de noyade. Il faut cependant avouer sans surprise qu’il est trĂšs onĂ©reux. Dossier suivant Quelles sont les meilleures palmes Ă  petit prix sur le marchĂ© ? Les accessoires indispensables au fonctionnement d’une alarme de piscine L’alarme comme toute technologie, fonctionne Ă  la base de certains Ă©lĂ©ments. Ces derniers sont spĂ©cifiques Ă  chacune d’entre elles, mais on retient en gĂ©nĂ©ral les accessoires tels que la pile et un clavier pour l’activation, une clĂ©, une tĂ©lĂ©commande pour la gestion Ă  distance des programmations. Certaines disposent de la connectivitĂ© Bluetooth et peuvent ainsi ĂȘtre appareillĂ©es aux smartphones. Quelques rĂšgles de fonctionnement d’une alarme de piscine Une alarme doit respecter les dispositions de la norme NF P90-307/A1. PremiĂšrement, en vue d’assurer de façon continuelle sa mission, tout dysfonctionnement doit pouvoir ĂȘtre communiquĂ© Ă  la centrale de maniĂšre Ă  ce qu’on puisse rapidement y remĂ©dier. Il s’agit par exemple de l’usure des piles. En outre, la puissance doit atteindre les 100 dĂ©cibels minimum le mĂštre et l’accĂšs des enfants au dispositif de programmation restreint. Enfin, avoir une alarme de piscine ne voudra pas dire qu’il faut ĂȘtre tout le temps sur le qui-vive. Pour cela, il est conseillĂ© de choisir un modĂšle d’alarme dont le systĂšme ne se dĂ©clenche pas Ă  tout bout bout de champs, comme quand une feuille y tombe ou Ă  la mise en marche du systĂšme de filtration. Tout savoir sur la securite piscine

qu est ce qu une alarme restreinte